Autres Sujets : la quatrième dimension

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je voudrais savoir qui connaît la série la Quatrième Dimension ?
Moi j'adore cette série. Evidement je parle de la version des années 60 en noir et blanc qui est géniale :


histoire de la série avec wikipédia :


« Nous sommes transportés dans une autre dimension, une dimension faite de sons, mais aussi d'esprit. Un voyage au bout des ténébres où il n'y a qu'une destination : la Quatrième Dimension ».


Dans l'accroche originale, The Twilight Zone (La Quatrième Dimension) est qualifiée de "fifth dimension", littéralement La Cinquième Dimension. En effet selon la théorie de la relativité développée par Einstein, la Quatrième Dimension ne désigne que le temps. Or, la "Zone Crépusculaire" recouvre un concept plus vaste que le temps lui-même. L'expression est utilisée par l'U.S. Air Force pour désigner l'instant précis où un avion est incapable de voir la ligne d'horizon alors qu'il est en phase d'atterrissage. Finalement, pour la nouvelle série diffusée par La Cinq en 1986, le titre La Cinquième Dimension était plus proche de ce que signifie vraiment The Twilight Zone.

Rod Serling : narrateur et scénariste de 80% de la série, ainsi que producteur (selon le contrat prévu avec la chaîne)
Charles Beaumont et Richard Matheson : co-scénaristes de la série, s'occupant des 20% restants.

De nombreux acteurs ont figuré au casting de la série, parmi lesquels : Lloyd Bochner, Charles Bronson, James Coburn, Robert Duvall, Peter Falk, Dennis Hopper, Buster Keaton, Richard Kiel, Ida Lupino, Patrick Macnee, Lee Marvin, Burgess Meredith, Elizabeth Montgomery, Agnes Moorehead, Julie Newmar, Donald Pleasence, Robert Redford, Mickey Rooney, Telly Savalas, William Shatner, Dennis Weaver, Inger Stevens, Vera Miles, Roddy McDowall, Martin Landau, Kevin Hagen, Ross Martin, Dick York...


Parmi les scénaristes qui ont écrit pour la Quatrième Dimension, on peut citer les noms de Charles Beaumont, Richard Matheson, Earl Hamner Jr., George Clayton Johnson et même Ray Bradbury (un seul épisode dans la série originale). Le principal est Rod Serling lui-même, obligé par contrat d'écrire 80% des épisodes.
¨Parmi la douzaine d'épisodes diffusés en 1965 en France, on peut citer : "Le voyageur" (repris ensuite sous le titre de "L'auto-stoppeur"), "Les 3 fantômes" (repris ensuite sous le titre "Individus non identifiés"), "Souvenirs d'enfance" (repris ensuite sous le titre "Ballade pour le passé", avant de retrouver son titre initial), "La flèche dans le ciel", "Le dernier vol" (rebaptisé "Le lâche"), "Pour les anges", "5 personnages cherchent une sortie" (rebaptisé "5 personnages en quête d'une sortie"), "Une curieuse caméra" (rebaptisé "Futuroscope"), "La piste de l'Ouest" (rebaptisé "Au bord du gouffre")...
La narration du générique d'origine en anglais décrit en fait la Twilight zone, comme une cinquième et non une quatrième dimension, en précisant qu'il s'agit, « à la frontière entre science et superstition », de la dimension apportée par l'imagination. Ce terme désigne la zone d'ombre qu'ont les pilotes d'avion lorsqu'ils se posent.
L'usage de la cigarette est récurrent dans la série, conforme sans doute en cela aux souhaits des annonceurs. La publicité pour les cigarettes assurait une partie importante du financement des chaînes.
Contrairement aux idées reçues, les interprètes étaient peu nombreux pour les épisodes. L'histoire comportant le plus d'interprètes contenait 15 acteurs. Par contre, beaucoup d'épisodes contenaient peu d'acteurs, le plus souvent, entre 2 et 7. Deux épisodes firent exception à la série en ne faisant apparaître qu'un seul acteur: les Envahisseurs (saison 2, épisode 15) et un autre avec Mickey Rooney.
Deux épisodes ne comportent pas de dialogues.
Un épisode ne comporte pas de segment de narration à la fin, mais un poème à la place.
L'acteur étant apparu le plus de fois dans la série est Jay Overholts qui a tenu huit rôles différents mais ces rôles sont minoritaires. Il en va de même pour Vaughn Taylor qui joua cinq fois dans la série. Parmi les acteurs étant apparus quatre fois, on peut citer J. Pat O'Malley, John Anderson, Burgess Meredith qui joua dans trois de ses apparitions des rôles d'hommes timides et /ou en rapport avec les livres et qui dans sa dernière prestation interpréta le diable et Jack Klugman dont les rôles s'avérèrent être toujours des personnages alcooliques ou vaniteux.
De nombreux acteurs apparus dans cette série devinrent par la suite des coqueluches du petit et du grand écran: Patrick Macnee, Martin Landau, Ed Wynn, Ivan Dixon, Peter Falk, Lee Marvin, Charles Bronson, Martin Balsam, Larry Blyden, Ron Howard, Bill Mumy, Buster Keaton ou encore Robert Redford. On peut citer aussi les apparitions (séparées) de William Shatner (deux fois), de Leonard Nimoy et de George Takei bien avant qu'ils n'intègrent Star Trek.
L'actrice Ida Lupino qui dans un des premiers épisodes jouait un rôle de star, réalisa un épisode de la dernière saison.

À l'origine, Orson Welles devait présenter et conclure chaque histoire. Mais sa participation coûtait beaucoup trop cher. Rod Serling, qui souffrait d'une timidité maladive, se contenta donc de présenter en voix off les trente-cinq premiers épisodes de la série. Toutefois, il apparaissait à la fin de chaque histoire pour annoncer l'épisode suivant. Dans le trente-sixième et dernier épisode de la saison 1, Un monde à soi, Serling apparut en caméo et sa prestation enthousiasma tellement le public qu'il décida dès le début de la seconde saison, d'apparaître au début de chaque histoire et de conclure en voix off.

Serling meurt en 1975. En conséquence, le film homonyme sorti en 1983 se fait sans lui et le rôle du narrateur est assuré en voix off par Burgess Meredith, habitué de la série.

En 1985, une nouvelle série est créee et le rôle du narrateur (toujours en voix off) est assuré dans un premier temps par Charles Aidman de 1985 à 1987 (soit la quasi-intégralité des deux premières saisons.) Puis la production déménage au Canada et l'acteur Robin Ward le remplace au rôle de la narration de 1987 à 1989. Pour cette série, certains épisodes comportaient deux segments (introduction+conclusion) d'autres n'en comportaient qu'un seul et d'autres encore n'en comportaient pas du tout. Les épisodes de la troisième saison, quant à eux, étaient assurés d'une narration complète.

En 2002, la série renaît une troisième fois et les épisodes sont présentés par Forest Whitaker, qui apparaît au début et à la fin de chaque épisode.


Rod Serling avait pour coutume d'annoncer à la fin d'un épisode, un bref résumé de l'épisode suivant, mais il ne le fit pas pour la totalité des épisodes. Dans la quatrième saison, le spectateur peut également voir des extraits de l'épisode suivant.

Les épisodes cherchaient autant à faire naître une réflexion chez le spectateur, en particulier sur la relativité des références, qu'à le distraire. Chaque épisode crée pour l'essentiel un climat particulier pour préparer au spectateur une surprise au moment de la chute.

Le côté insolite des situations est accentué par l'aspect banal et quotidien des protagonistes eux-mêmes : pas de tenues de science-fiction, mais des habits de ville très banals, en général complet-veston avec cravate et chapeau pour les hommes. Des noms qui ne respirent rien d'extraterrestre, mais semblables à ceux que l'on trouve dans l'annuaire téléphonique : c'est un fantastique « au quotidien » semblable à celui qu'on retrouve aussi dans des nouvelles de Marcel Aymé, Dino Buzzati ou Jorge Luis Borges.

Cinq personnages en quête d'une sortie, tiré d'une nouvelle de Marvin Petal, illustre par exemple les questions existentielles et métaphysiques de l'homme. Troisième à partir du soleil l'engrenage des destructions de civilisations, en les laissant dans sa dernière image supposer récurrentes. L'homme obsolète décrit l'emprise de l'État sur l'individu, et la lutte entre culture et totalitarisme, L'Œil de l'admirateur illustre la relativité de la beauté dans un monde qui cherche à imposer des canons uniformes. Enfin, l'atmosphère lourde se résout parfois en humour dans Y a-t-il un martien dans la salle ?. Pour celui qui les visionne aujourd'hui, ces épisodes s'inscrivent dans une évocation des États-Unis des années Eisenhower comme Sherlock Holmes fait revivre l'époque de l'Angleterre victorienne.

On retrouvera plus tard dans la série Le Prisonnier, en particulier dans son dernier épisode, plusieurs clins d'œil aux épisodes ci-dessus.

En France, 12 épisodes pris dans les 3 premières saisons sont diffusés de février à septembre 1965. Mais la série partage la France, certains criant au génie, d'autres considérant que c'est "une insulte au bon sens". L'ORTF n'achètera pas la suite. Il faudra donc attendre 1984, pour redécouvrir la série ainsi que des inédits dans l'émission Temps X, puis dans La Une est à Vous dès 1987. La version française des épisodes diffusés en 1965 ayant disparu, un nouveau doublage sera réalisé. TF1 diffusera ainsi les 138 épisodes de 25 minutes. Il faudra attendre 2001 pour que Série Club diffuse 17 des 18 épisodes de 50 minutes en version originale sous-titrée.

alors vous connaissez ?




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