Communauté Narnienne : My Narnia's Story [Fanfiction]

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Fil de la discussion "My Narnia's Story [Fanfiction]"
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Oui t'as raison continue

Mon enfant, dit le Lion, je te raconte ton histoire, pas la sienne. À personne n?est racontée une autre histoire que la sienne
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Merci à vous ♥

Voilà le chapitre suivant ;)

Chapter twelve : l'heure serait-elle aux révélations ?





- " En fait je ne suis pas si surpris que cela, je savais bien que tu étais différente des autres personnes que je connais. Et puis tu étais un peu bizarre quand on a parlé de la guerre, car en réalité tu ne l'as pas vécue, enfin je te le souhaite." Me dit Peter pensif.
- " Non je ne l'ai pas vécue, elle s'est arrêté bien avant ma naissance."

Je n'en dis pas plus, lui comme moi savait que je ne pouvais pas, je devais laisser son histoire se faire.

- " Même avec plus de soixante ans de moins que moi, je t'aime bien comme tu es. Ne changes surtout pas."

C'était vraiment des paroles adorables, et elles m'avaient beaucoup touchées. Lorsqu'il avait dit la dernière phrase, il m'avait regardé dans les yeux, et il était si sincère, que je ressenti un petit pincement au coeur.

- " Je ne sais pas quoi répondre... Toi, tu es quelqu'un que j'admire beaucoup, et très peu de personnes on mon admiration. Non en réalité tu es la seule personne. Tu es déterminé à aider ceux qui comptent pour toi, et tu ne te pose pas de question. Et même si depuis que je t'ai rencontré j'ai été un vrai boulet, tu ne m'as jamais rien dit. Merci."
- " Un boulet ? Qu'est-ce ?"

Je ris.

- " C'est quelqu'un qui fait... des bêtises sans le faire exprès. Et puis les autres traînent cette personne comme un boulet. Comme les prisonniers de prison traînaient le leur au temps de western..."

Il rit.

-"Si tout les boulets sont comme toi, alors ils sont vraiment charmants!"

Je lui souris et il en fit de même. Le sujet était clos... pour le moment. Je ne sais pas pourquoi mais nous nous étions relevé. Peut être souhaitions nous partir... Non pas à ce moment.

- " Tu n'as jamais voulu regarder les étoiles depuis la mer ?"
- " Comment cela ? "
- " Eh bien certains les regardent allongé dans l'herbe, et bien moi j'ai toujours voulu les regarder allongé dans l'eau..."
-" Pour te laisser porter par l'eau, tout en regardant ce magnifique spectacle ? "
- " Oui ."
-" Et bien vas-y lances-toi!" Dit le fils d'Adam en me poussant du ponton.
- " Pas sans toi ! " Criais-je en lui attrapant le bras dans ma chute.

____________________________________________________________________________


____ Je ne sais pas combien de temps on est resté allongé là, à parler de nous en regardant la lumière de l'Olympe. J'en appris un peu plus sur lui; il faisait des études scientifiques mais ne savait pas encore quel métier il ferait. Leur père était parti à la guerre, assurant donc le premier rôle masculin de sa famille, et Edmund avait du mal à lui obéir. Peter était quelqu'un d'assez sûr de lui et même parfois autoritaire, même s'il ne l'admettait pas, et qui déteste avoir tord. Cette partie là de son caractère me plaisait beaucoup, ça le rendait plus humain, et puis personne n'est parfait. Il avait peut être des petits défauts mais avait aussi des qualités qui rendaient sa personne encore plus belle. L'adolescent était sensible et à l'écoute des autres, quand il avait quelque chose en tête il n'abandonnait pas: Il était persévérant et têtu. Il savait ce qu'il voulait. Oui ces deux aspects de lui donnaient beaucoup de charisme et le rendait encore plus attachant, la preuve j'en avais fait les frais. L'air commença à se refroidir, et je fût parcouru d'un frisson.

- "Je penses qu'il est temps qu'on rentre." Déclarais-je.

Dans la semi obscurité, je le vit acquiescer. On se redirigea vers le ponton, il y grimpa le premier et me tendit sa main pour m'aider à remonter. Doucement on regagna la plage, profitant des derniers moments. Mes membres étaient tellement engourdis de ne pas avoir bougé depuis longtemps, que j'avais peine à marcher. L'aube aux doigts roses pointait déjà le bout de son nez, on aurait dû être couché depuis un bout de temps. Ses doigts effleurèrent les miens, pendant un bref un instant mes yeux rencontrèrent les siens, et gêner je détournais la tête avant de sentir le rouge me monter aux joues. La demi clarté et le teint de ma peau légèrement halé, masquèrent ma gène. C'était les derniers pas, ça allait finir d'un instant à l'autre. Je ne voulais pas, si le pouvoir d'arrêter le temps était en ma possession, il y aurait longtemps que je l'aurais utilisé. Le camp se rapprochait de nous, et bientôt nous partirons chacun de notre côté. je me demandais ce que cette soirée allait changer dans le futur, comment serait demain, si elle avait fait évoluer notre relation, ou bien nous aurait éloigné l'un de l'autre.

- " A quoi penses-tu ? "
- " Je ne sais pas où je dors ! "

On se mit à rire.

- " Chut! avec ton rire tu va réveiller tout le camp ! "
- " Mais non chut toi même! Il ne fallait pas commencer à rire ! "

Et notre gaieté matinale était repartie; on pouvait parler de matin maintenant. Le soleil allait se lever dans une heure ou deux.

- "Je vous attendais." Ronronna le lion doré.

Le silence fût immédiat. La queue du félin battait doucement l'air, de façon régulière.

- "J'espère que vous avez passez un bon moment, mais je serai étonné du contraire... Bien, il est temps d'aller vous reposer, pour la journée qui va suivre. La tienne risque d'être chargée Peter. Gwenn suis moi je vais te mener à ta tente."

Il n'y avait aucun reproche dans le son de sa voix, mais plutôt de l'amusement. De plus, il avait du nous attendre longtemps. Aslan ouvrit le chemin de son pas lent, je me retournais une dernière fois: il me regardait, un joli sourire illuminait son beau visage. Je lui souris à mon tour de ce sourire qui en dit beaucoup, avant de suivre le noble lion vers ma tente. J'attendais notre prochaine rencontre avec impatience.

___________________________________________________________________________


____ Des bruits de discussions me réveillèrent de mon sommeil sans rêve. Doucement j'ouvris les yeux, la lumière du jour m'aveugla quelques instants. En arrivant ce matin je n'avais pas pris le temps d'observer ma tente, accabler par la fatigue. Elle n'était pas bien grande mais me suffisait largement. Mon lit longeait une extrémité, une espèce de penderie se trouvait en face, un petit bureau qui faisait également office de coiffeuse avec son miroir, une chaise rembourrée et une petite bassine avec son pichet pour se rafraîchir. Je trouvais mes effets personnel sur le meuble, mon épée suspendue sur la chaise. Je me levais pour me rafraîchir, je n'étais pas du réveil. Je portais une longue chemise de nuit blanche. Je ne me souvenais pas de m'être changée, ni même de la nuit que j'avais passé. L'eau froide entra en contacte avec ma peau: mes souvenirs regagnèrent mon présent ce qui eu l'effet d'une douche froide. Je m'habillais en vitesse, coiffais mes cheveux en deux couettes basses, fixais mon épée à ma taille, et me regardais mon reflet une dernière fois dans le miroir avant de sortir.
Tous les narniens étaient occupés, j'étais donc seule. Mes pas m'amenèrent à l'écurie, et je décidais d'y entrer. Tous les boxes étaient vide, je continuais mon chemin pourtant jusqu'au côté opposé et sortis là où se trouvait des petits paddocks d'extérieur. Dans le dernier, se trouvait un de ces animaux parlant, caché par l'ombre des arbres.

- " Tu arrives trop tard..." me dit l'animal.
-" Pardon ? "
- " Il n'y a plus personne ici. Il n'y a plus que moi..."

L'équidé sortit de l'ombre, c'était un magnifique poney gris blanc. Je ne sais pas pourquoi mais je tendis la main. Le petit étalon appuya doucement son chanfrein dessus, les naseaux dilatés. Ce fût la révélation. J'ouvris la clôture, et montais sur une petite souche qui se trouvait là, avant de grimper sur l'animal comme le font les indiens. J'eut juste le temps de m'accrocher à sa longue crinière, et il parti au galop, accélérant un peu plus sa course lorsqu'on passa devant un groupe de personnes qui s'entraînait à l'épée. Avez-vous déjà éprouvé cette drôle de sensation, que rien ne peut vous atteindre, vous vous sentez invisible, hors du monde et du temps, le goût de cette liberté qui vous fait vivre... Eh bien c'est ce que je ressentais à ce moment. Le vent fouettait mon visage, et je ne pensais qu'à une chose, aller encore plus vite, c'était comme si je flottais dans les airs, m'envolant presque. Je penses que l'étalon ressentait ce même sentiment de plénitude car il accéléra l'allure. Il ralentit aux abords de la forêt, et au petit trot, on s'enfonça dans l'étendue d'arbres. Le bruit d'un cours d'eau se faisait entendre. Le poney se dirigea doucement vers celui-ci afin de se désaltérer après cette course folle. Le chemin que l'on avait emprunté débouchais sur une petite clairière, avec un lac d'eau claire. Le calme régnait en maître, brisé seulement par les gazouillis des oiseaux et les clapotis de l'eau. Arrivé au bord de l'eau je mis pieds à terre, et ma monture et moi, burent à grandes gorgées.

A suivre... =>
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magnifique ce chapitre continue

Édité par Pour Narnia le 14/02/2012 à 13:33


Mon enfant, dit le Lion, je te raconte ton histoire, pas la sienne. À personne n?est racontée une autre histoire que la sienne
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J'ai trop hate de voir la suite

«Je suis dans le camp d'Aslan même s'il n'y a pas d'Aslan à sa tête! Je vais vivre en Narnien autant que je le pourrai, même s'il n'y a pas de Narnia du tout!» -Puddlegum
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C'est clair, ce serait dommage de s'arrêter en si bon chemin.
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Oui vraiment

«Je suis dans le camp d'Aslan même s'il n'y a pas d'Aslan à sa tête! Je vais vivre en Narnien autant que je le pourrai, même s'il n'y a pas de Narnia du tout!» -Puddlegum
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Désolé les gars, j'avais oublié de continuer à poster. A vrai dire j'avais pas mal de travail avec l'école et tout, alors j'ai un peu délaissé mes fictions. Je suis contente que vous voulez savoir la suite ♥

voilà le chapitre 13 ;)

Chapter thirteen : Les petites pluies sont longues, les tempêtes soudaines sont courtes.





___Après s'être désaltéré je m'assis en tailleur sur une grosse pierre. Le poney me rejoignit.

- " Au fait, je m'appelle Gwenn."
- " Et moi Grumpy, mais je ne vois pas pourquoi on m'a appelé comme ça."

Je ris car en effet Grumpy signifiait Grincheux.

- " Et pourquoi tu n'étais pas à l'entrainement?
- " Ha! Et bien, ils disent que je suis trop jeune, et bien sur au niveau carrure et taille je ne fais pas le poids. Je dois aider à la vie du camp, mais ça ne m'intéresse pas ! j'ai besoin de bouger. J'adore courir. Et puis je suis toujours celui qu'on choisit le dernier."

Je le comprenais, j'avais toujours été celle qu'on choisissait en dernier en sport. Bon il faut reconnaître qu'avec un ballon je n'étais pas très adroite. Je n'aimais pas trop les sports d'équipe. En basket, j'écrasais les pieds de tout le monde et parfois je manquais de tirer contre mon camp, ce qui me valait d'être toujours démarqué car personne ne faisait attention à moi. Cependant j'aimais beaucoup le horse-ball car je me débrouillais assez bien.

- "Je te comprends."

Le soleil descendait lentement et mon ventre commençait à gargouiller, je m'étais levé aux alentours de deux heures de l'après-midi et je n'avais pas pris le temps de manger.

- " Je penses que nous devrions rentrer." Me dit Grumpy.
- " Tu me retire les mots de la bouche." Commentais-je.

Il me présenta son dos afin que je grimpe dessus. Le retour se fit un peu plus calmement que l'allée mais quand on aperçu au loin le camp, on reprit l'allure du galop. Tranquillement, on prit le chemin des écuries.

- " Merci, pour cette belle ballade." Lui dis-je pendant que je le brossais.
- " Merci à toi également, ça faisait longtemps que je n'avais pas couru comme ça."
- " On remet ça quand tu veux." Ajoutais-je après une dernière caresse.

Lorsque je m'éloignais, il poussa un hennissement.

- " A demain ! " lui Criais-je de bonne humeur.

Lorsque je rentrais dans l'écurie, les boxes s'étaient remplis peu à peu. Une ombre passa, et me barra mon chemin. je sursautai.

- " Ha c'est toi ! Tu m'as fait peur !" dis-je avec un sourire de soulagement.

Peter se tenait devant moi, les bras croisés et arborait un expression sévère.

- " Qu'est-ce qui ne va pas ?" demandais-je en perdant mon sourire.
- " Qu'est-ce qui ne va pas ? Je te retourne la question ! Tu es complètement inconsciente!" Me cria-t-il.

Ses yeux me lançaient des éclairs.

- " Quoi ? Mais de quoi tu parles ?! " Repris-je sur le même ton.
- " Tu le sais très bien !"
- " Non je ne vois pas du tout!"
- " Tu pars comme ça, sans prévenir personne et on te voit monter à cru se stupide poney au triple galop!! Tu es complètement folle !"
- " Déjà ce "poney" il a un nom et Grumpy n'est pas stupide. Et puis je ne te permet pas de me parler sur ce ton, je n'ai pas de compte à te rendre ! "
- " Oh que si tu en as ! "
- " Ha ouais ? J'aimerai bien savoir lesquels ! Quand arrêteras-tu de croire que tu es au dessus de tout le monde ? Tu n'es pas mon père ! " répliquais-je en soulignant ma dernière phrase.

Après cette réplique cinglante je tournais les talons et me dirigeais à grands pas vers la porte. Juste avant que je ne la franchisse, il me dit doucement:

- " Non, mais si tu es encore là, c'est grâce à moi. "

Sans un regard en arrière, je sortis en faisant claquer la porte derrière moi. Je savais que sur ce point il avait raison. Mais j'étais assez grande pour prendre mes décisions moi-même. Moi qui attendais notre rencontre avec impatience, j'avais été déçu. J'avais imaginé plusieurs scénarios mais pas celui-là. C'est donc le coeur empli de tristesse et de colère que j'entrais par hasard dans une grande tente.

- " En garde ! "
- " Quoi ? "

Un faune s'approcha de moi avec une épée en faisant des moulinets dans les airs.

- " Attention, tu pourrais te blesser avec ça ! " Lui conseillais-je.

Oui j'étais complètement à côté de la plaque, ma conversation avec Peter m'avait complètement perturbé. Il feinta vers moi.

- " Mais t'es pas bien ?!" Hurlais-je.

Il recommença une nouvelle fois. C'en était trop. Je dégainais mon épée et frappais. le fer s'entrechoquait et faisait des étincelles. Une petite odeur de brûler me chatouillait les narines.

- " Alors comme ça c'est toi qui cause des soucis, à notre roi ?"

Le faune était âgé d'une vingtaine d'année. C'était celui qui avait accompagné Les Pévensie à leur tente la veille.

- " Ça ne te regarde pas." Déclarais-je sur un ton neutre.

Les coups redoublèrent et je ne sais pas d'où me venait cette force car je ne m'étais jamais battu à l'épée.

- " Il l'air de beaucoup t'apprécier..." Dit-il en laissant en suspend sa phrase avec un petit sourire narquois.
- " La ferme ! " Aboyais-je.
- " On dirait que je touche un sujet sensible !"

D'un dernier coup je brisais son arme le laissant sans voix, la pointe de mon épée sur sa gorge. Après un énième regarde noir, je quittais l'espace de combat, plus furieuse que jamais.
Sur le chemin qui me menait à mon abris je croisais l'adolescent, il avait dans ses yeux beaucoup de peine, notre heurt l'avait visiblement beaucoup affecté. Je décidais cependant de l'ignorer. Vous pouvez trouver ça bizarre, mais ignorer une personne pour moi était signe que je m'intéressais à elle, je peux paraître hautaine avec cette attitude mais ça ne se contrôle malheureusement pas.
Dans mon petit chapiteau, je me débarrassais de mon sac et de mon épée et me jetais sur mon lit. J'ai fermé les yeux, fait le vide dans ma tête et réussi à ne plus penser à cet incident. Jusqu'à cette venue:

- " Toc, toc ! Je peux entrer ?"

N'attendant pas la réponse la fillette entra, pris la chaise et s'assit en face de moi.

- " Tu as passé une bonne journée ?"
- " On peut dire ça comme ça... Répondis-je morose. Et toi ?"
- " Oui c'était vraiment bien ! Je suis monté sur un cheval et j'ai même trotté avec; mais Peter m'a tenu. Il m'a dit qu'on recommencera demain."

A l'évocation de son frère je fis un légère grimace.

- " Ça ne vas pas ?"
- " Si si, très bien même." Assurais-je avec peu de conviction.

Lucy continua de me parler de sa journée, comment elle s'était entraîné, sa ballade sur la plage, jusqu'à venir à un sujet un peu plus fâcheux .

- " Tu sais ce qui est arrivé à Peter ?" Me dit-elle sur le ton de la confidence. Je fit signe que non.
- " Et bien, il quand il est revenu à la tente, il était en colère. Avec Susan on a essayé de savoir ce qui s'était passé, mais il n'a rien voulu nous dire. On ne l'avait jamais vu dans cet état là, quelque chose de grave a du se produire.Tu sais peut être quelque chose? Tu ne voudrais pas aller lui parler ?"
- " Non, je ne préfère pas... C'est compliqué, tu sais je penses que vous devriez le laisser tranquille un petit peu. Il à beaucoup de responsabilités, mais il ne peux pas tout contrôler."

Je fis un léger silence avant de reprendre:

- " Si tu veux bien m'excuser, je vais aller prendre l'air, j'ai besoin de réfléchir."

Je sorti de ma tente, me mordant la lèvre inférieur et une fois arrivé sur la falaise où Aslan m'avait parler, j'éclatais en sanglot face à la mer, une légère bruine commençait à tomber.
Je m'en voulais terriblement, mais il l'avait cherché. Je m'assis sur le sol humide, mes genoux contre ma poitrine. Je me balançais doucement d'avant en arrière. L'eau froide commençait à pénétrer mes vêtements, mais ça n'avait pas d'importance. Les paroles de la fillette me revenaient ses cesse en mémoire:

"Quelque chose de grave a du se produire... ".

Une main s'appuyait sur mon épaule.

-"Gwenn?"

Je me retournais et vis avec surprise que la propriétaire de cette main n'était autre que Susan. J'essuyais rapidement mes larmes. Elle s'assit à côté de moi et après un moment de silence elle se lança:

- " Je sais que le courant passe difficilement entre nous, mais je tenais à te parler. Je voulais m'excuser pour Lucy, tu sais elle est encore jeune et ne comprend pas toujours tout."
- " C'est pas grave ça partait d'un bon sentiment..."

Elle fit une courte pause et continua:

- " En fait, j'ai parlé à Peter. Il m'a expliqué ce qui c'est passé."
- " J'ai été dur avec lui." Soupirais-je.
- " Il s'inquiète pour toi, mais j'avoue que parfois il essaye de nous contrôler en voulant nous protéger. Ne lui en veux pas, il est comme ça c'est tout."
- " Des fois j'ai vraiment du mal à le comprendre..."

Elle rit.

- " Il m'a dit exactement la même chose. "

Susan se leva en concluant:

- " Réfléchis à ce que je t'ai dis. "

La jeune fille s'éloigna.

- " Et Susan ! Merci. Sincèrement."

Elle me fit un faible sourire et s'en alla.
Il fallait que je trouve un moyen de me rattraper auprès de Peter mais lequel ?
Je me levais, et d'un pas bien décidé, retournais vers ma tente; d'abord il fallait que je change de vêtements, ceux-ci étaient tout mouillé.

_____________________________________________________________________________


___Le cor sonna, il était l'heure de dîner et je n'avais toujours pas trouvé d'idée pour me faire pardonner. je tripotais nerveusement le petit anneau logé dans mon cartilage. Une pensée affreuse me fit hésité à entrer dans la tente où se déroulait le souper:

" Et si il n'y avait pas de solution, que je ne pouvais rien faire, et que ce qui avait été brisé resterait dans cet état, sans aucune réparation possible ?"

Susan me lança un regard encourageant et je rentrais plus déterminé. je m'assis à côté de Lucy et en face de sa soeur. Je voulais lui dire que j'étais désolé. Mais je n'ai pas réussi à parler, seulement à écouter les conversations, le regardant à certains moments. J'ai à peine mangé tellement j'étais nerveuse. je me disais " Mais vas-y dis quelque chose !" mais rien ne sortait.

- " Ca ne va pas Gwenn ?" Me demanda le jeune garçon.
- "Je.. je, hein ? Quoi ? Il ne manque plus que les éclairs... Je, non mais... ha ! Laisse tomber ça m'énerve!"

je frappais du poing sur la table, me levais brusquement et quittais la pièce, tremblant de rage. J'avais ce petit problème qu'on certaine personne, lorsque l'émotion était trop forte, les mots qui sortaient de ma bouche n'étaient pas ceux auxquels je pensais.
Et bien, je penses que là j'avais fait fort. J'avais agravé la situation plus qu'autre chose. Je partis me doucher en vitesse et décidais de me coucher. Demain était un autre jour, et j'arriverai - j'en étais persuadé, du moins j'essayais de m'en persuader- à tout remettre en ordre.



A suivre... =>
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Ah, Susan s'améliore.
Je me demande ce que tu dirais si te retrouvais face à face avec William Moseley Zoey-M.
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J'adore !!! c'est super bien continue comme ça !!!!

for narnia and for Aslan !!! Edmund le juste :)
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Ha ba faut bien qu'elle s'améliore :3
En même temps je pense que tous les personnages évoluent au cours de l'aventure, il vaut mieux que ça soit en bien ^^

XD pourquoi tu dis ça Correon?
Je passerai surement pour une folle XD (pour changer)
Soit je dirai un truc débile. Bon j'irais pas jusqu'au "Hello ! I'm single :3" Même si c'est drôle sur le coup ça doit être gênant ^^
Ou soit je serai tellement intimidé qu'il devra penser un truc du genre : "Elle à l'aire d'une brebis égarée" parce que je le regarderai avec des gros yeux --' (sans compter que j'ai déjà des grands yeux, enfin bref X))

Merci Léa62 :3

Édité par Zoey-M le 23/02/2012 à 18:58

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derien je dit que la verite !!!

for narnia and for Aslan !!! Edmund le juste :)
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Je comprends que tu serais gênée, je le serais aussi, et je parle par expérience.
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j'aime vraiment ce chapitre (et tous les autres aussi dailleurs)

«Je suis dans le camp d'Aslan même s'il n'y a pas d'Aslan à sa tête! Je vais vivre en Narnien autant que je le pourrai, même s'il n'y a pas de Narnia du tout!» -Puddlegum
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C'est vraiment cool ta fanfiction, je pense tout le monde prend du plaisir à la lire!

Quand Aslan secoue sa belle crinière, le printemps réchauffe la terre, et quand il montre ces crocs, l'hiver meurt aussitôt.
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@léa62: XD
@Correon: Tu veux dire parle là sue tu as déjà été face à face avec une célébrité ? o__O
@Narnia17: Merci ♥
@Pevensienarnia: Merci beaucoup, ça me fait vraiment plaisir ! ♥

J'espère que vous aimerez le chapitre 14. La deuxième partie est plutôt intéressante (a)
Je dois vous prévenir que beaucoup ont voulu me taper à la fin de ce chapitre XD Vous m'excuserez, je suis parfois un peu sadique (a)


Chapter Fourteen; Prendre en compte le hasard et intégrer l'imprévu.




___ Cette nuit là, j'avais très mal dormi; je me suis réveillée plusieurs fois et rendormi difficilement; mon corps semblait avoir froid et l'heure suivante il avait trop chaud. J'avais revécu en rêve des scènes où je n'étais alors que collégienne. C'était mon année de sixième, j'avais parlé du garçon sur lequel je craquais alors, à une personne que je pensais digne de confiance, mais à l'évidence je m'étais trompée. Elle s'était empressée d'aller le raconter aux copains du garçon, et de surcroît devant moi. J'ai en effet assez mal réagi et l'année suivante j'ai changé de collège. On dit que les années du lycée sont les plus belles de notre vie, et bien, un avenir sombre s'ouvre à moi. Depuis le collège j'avais été humilié et rien n'avais changé mis à part le fait que je m'étais renfermée sur moi-même. Je m'étais dis qu'au lycée ça changerait, mais je suis toujours dans la même situation, les gens chuchotent encore sur mon passage et j'avais beau m'y être habitué, ça me touchait toujours autant.
Je me réveillais définitivement avant l'apparition d'Hélios sur son char solaire. Je m'habillais très simplement d'une chemise et d'un pantalon, enfilais mes bottes, attrapais mon sac et sorti sans prendre le temps de me coiffer, et sans un regard dans le miroir; je me doutais que je devais avoir de grandes cernes et mes cheveux légèrement ondulés devaient être tout emmêlés. Le camp commençait doucement à s'affairer et je me rendais aux paddocks dans la plus grande discrétion, voir quelqu'un avec qui je pourrais parler. Sur la pointe des pieds je traversais le bâtiment pour rejoindre le pré. Il devait sûrement exister un chemin qui ne traversait par les écuries mais je ne le connaissais pas, il faudrait que je demande à Grumpy. A pas de loup, je rejoignis le parc du poney.

- " Gwenn ? C'est bien toi ?"
- " Je t'ai promis une ballade non?"

L'équidé renacla.

- " Cette fois, je ne prends plus de risques..." Dis-je en harnachant la bête.
- " Ha oui, j'ai entendu parler de cette histoire... Je suis vraiment désolé, c'est de ma faute."
- " Mais non, c'est juste le fait que je n'ai pas prévenue que je partais... Enfin c'est compliqué."
- " Ça va quand même?"
- " J'ai mal dormi."

Avec légèreté je mis le pied à l'étrier et m'installais sur le dos de l'animal.

- " Une ballade sur la plage ça te tente ?" proposais-je.
- " Plutôt deux fois qu'une !"

Grumpy très enthousiaste, marchait d'un pas rapide, les oreilles droites et la queue relevé.

__________________________________________________________________________

___Il trottait sur le rebord de l'eau, puis arrivé au deuxième quart de la plage ma monture prit le galop et lorsque les rochers nous barrèrent la route il fit demi-tour jusqu'au centre de notre piste de course. L'astre se levait derrière nous, Grumpy se cabra avant de courir dans l'eau, moi j'étais aux anges. C'était l'euphorie, la petite boule de poils m'avait fait oublier mes problèmes, tout semblait si simple. Lorsque Grumpy eu de l'eau au garrot, je me laissais glisser sur son flan et nageais à ses côtés. Sur la falaise un homme nous regardait, mais son visage était dans l'ombre de la boule qui se levait et je ne pu distinguer ses traits. De plus j'étais beaucoup trop loin pour bien le voir; je mis ma main en visière, une autre personne le rejoignis, et ils tournèrent les talons.
Après cette baignade improvisé, j'enlevais le matériel du petit étalon, pour qu'il puisse se défouler et moi me reposer sur le ponton. la première chose qu'il fit, c'était de se rouler dans le sable, se qui me fit rire, tellement que je faillis chavirer dans l'eau. L'animal fit plusieurs courses avec des oiseaux qui passaient par là, et sauta dans les vagues. De mon côté je pris le livre de l'Histoire, il me semblait qu'il y avait une éternité que je ne l'avais pas ouvert. Je caressais sa couverture de cuire et l'ouvris. Pendant un instant je fût tenté de me rendre à la fin, au dernier chapitre. Ne vous arrive-t-ils jamais d'être pris dans l'aventure de l'histoire et vous voulez savoir le dénouement ? Alors l'envie de lire la dernière page se fait sentir et peut-être vous vous y rendez pour la découvrir (vous ne comprenez pas tout d'ailleurs) avant de retourner où vous étiez rendu. Je dois dire que je me suis forcé de ne pas le faire, en réalité j'en fût vite dissuadé quand je m'aperçu que si je le fesais, je connaîtrais la fin de l'Histoire, de leur Histoire mais aussi de la mienne; et je ne voulais pas voir la fin des mes périples arriver. Allongée sur le ventre, je repris ma lecture sur les évènements passés.

- J'espère que la Macready se dépêchera d'emmener tous ces gens! Dit bientôt Susan, car je commence à avoir des crampes horribles!
- Et quelle odeur infecte de camphre, dit Edmund.
- Je pense que les poches de ces manteaux en sont remplies, expliqua Susan ; cela éloigne les mites.
- Il y a quelque chose qui me pique les dos ! S'exclama Peter.
- Et ne trouvez-vous pas qu'il fait froid ? demanda Susan.
- Maintenant que tu le fais remarquer, oui, je troue qu'il fait froid, admit Peter, et il fait humide aussi ! Il ya quelque chose de bizarre dans cette armoire ! Je suis assis sur quelque chose d'humide. cela devient de plus en plus humide !
Avec peine, il réussit à se mettre sur ses pieds.
- Sortons d'ici ! suggéra Edmund. Ils sont partis !
- Oh ! Ooohhh !!! Cria soudain Susan."

En poursuivant ma lecture je sus ce qui était arrivé à Edmund, et eu le récit de l'arrivée au camp du reste de sa famille. j'avais fait fort, j'avais lu six chapitres d'un coup, savourant chaque mot de chaque ligne. D'ailleurs le passé rattrapa vite le présent car ce dernier chapitre s'achevait ainsi:
" Peter, encore hors d'haleine, se retourna et vit Aslan à côté de lui.
- Tu as oublié de nettoyer ton épée, remaqua aslan.
C'était exact. Peter rougit lorsqu'il regarda la lame brillante et qu'il vit qu'elle était toute souillée par les poils et le sang du loup.Il se baissa, la nettoya en l'essuyant sur l'herbe, puis la sécha contre son manteau.
- Donne-la-moi et agenouille-toi fils d'Adam, ordonna Aslan.
Quand Peter eut obéi, Aslan le frappa avec le plat de l'épée et dit:
- Relève-toi, seigneur Peter, terreur des loup ! Et, quoi qu'il arrive, n'oublie jamais d'essuyer ton épée."

-" Gwenn ? il y a quelqu'un qui te cherche."

En effet quelqu'un trottinait le long de la plage dans ma direction. Je refermais à contre-coeur le livre et le rangeais soigneusement dans mon sac. J'allais à la rencontre de cette personne avant de me rendre compte deux mètres avant qu'il s'agissait de ce faune railleur. Je soupirais.

- " Encore toi ?"
- " Je tiens à ma revanche."
- " T'es sûr ? Ta défaite d'hier ne t'as pas suffit ?"
- " La chance du débutant, non réellement je t'ai laissé gagner."
- " Eh bien je crois que tu devras attendre, je n'ai pas mon épée."
- " Tu te trompes." Me dit-il en me lançant l'arme que j'attrapais au vol.

Je jetais un regard en biais à Grumpy, qui acquiesça lentement. Il lança un bref "en garde!" avant de se jeter sur moi. Sa lame me frôla, et ne m'atteignis pas. Un sourire de triomphe se dessina sur ses lèvres et il s'immobilisa quelques instants.

- " Mais qu'est-ce ... Mon sac !" Criais-je."

Je n'avais pas pris le temps d'enlever mon sac contenant mes livres et cet imbécile de faune venait d'en trancher la lanière. Il était désormais inutilisable. Mauvaise stratégie, ça m'avait vraiment mise en colère, une colère tellement forte que je suis devenue violente. Une petite foule c'était rassemblée pour assister au combat, et poussait des encouragements. Je réussi à désarmé la créature, mais elle m'attrapa mon bras armé et le coinça dans mon dos, le remontant vers ma nuque. Cette prise eu l'effet attendu: je lâchais mon arme en poussant un grognement de douleur. Je tentais une dernière offensive en lui envoyant mon coude gauche dans le visage. Il me lâcha et porta ses mais à sa face ensanglanté, une entaille de cinq bon centimètres sous l'oeil gauche. La foule applaudis, j'attrapais mon sac et mon arme, mis la selle sur le dos de ma monture qui était toute émoustillé de ma victoire, glissais son filet sous mon bras et regagnais à pieds le bout de la plage, Grumpy trottant joyeusement à mes côtés. Je fis quelques cercles avec mon épaule pour détendre mes muscles. Peter arriva en courant, se figea devant moi, me dévisagea inquiet.

- " Le spectacle est fini, tu arrives trop tard..." Lui déclarais-je.
- " Tu n'es pas blessé?"
- " Non. il n'y a pas trop eu de dégâts."

Chacun de nous continua sa route avant que je me retourne:

- " Et Peter! J'ai gagné !" Dis-je fière de ma performance.
- " Je n'en doutais pas ! "Me sourit-il.

Et ce fût tout. D'ailleurs la Chose blanche m'en fit la réflexion:

- " C'est tout ?" s'étonna-t-il.

Je ris et je le reconduisis aux écuries, le brossa et nettoya les affaires. Lorsque je retournais à ma tente, je fut prise d'un violent mal de ventre. Je m'appuyais sur un poteau de bois, des sueurs froides dans le dos. C'était une sensation que je connaissais bien. Il allait se passer quelque chose, de positif ou négatif et j'espérais au fond de moi que ça serait positif. Je me suis agrippé au poteau si fort que j'en eu mal aux mains. Susan vint à mon secours et m'aida à me rendre dans ma tente, et m'allongea.
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___Ce midi là, je ne mangeais pas et profitant du moment où tous étaient à table, je me glissais à pas de velours dans la tente du fils d'Adam. Elle était organisé de la même manière que la mienne seulement elle était double et devait accueillir Edmund lorsqu'on aurait récupéré celui-ci. Je plaçais mes deux livre suous une pile de chemises, dans la petite penderie; personne ne viendrait les chercher ici. Je sortis avec satisfaction, maintenant j'allais beaucoup mieux. Je me rendis à la remise ( et dieu seul sait pourquoi je connaissais ce chemin, surement l'appel de la nourriture) et pris une pomme. Je me baladais un peu partout dans le camp ; Peter s'entraînait à l'épée, Susan à l'arc et Lucy courrait après les papillons. L'air était particulièrement chaud et le soleil me tapait sur la nuque. Au loin je voyais les vagues se briser sur le sable blond et l'appel fut trop fort. Ces derniers jours j'avais été plus qu'en contact avec l'eau, mais c'était un endroit où je me sentais vraiment bien. Et puis si une guerre se préparait il valait mieux en profiter.

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___Je couru jusqu'à la plage qui avait ce beau dégradé de bleus qui passait de l'indigo au turquoise. Le sable était chaud et j'abandonnais mes chaussures, laissant courir mes pieds nus jusqu'au bord de l'eau claire. Une vaguelette me chatouilla les orteils, et un sourire naquit sur mon visage heureux, je me débarrassais de mes vêtements ne gardant que ma chemise avant de me jeter à l'eau.
Je m'enfonçais doucement dans le silence de la mer en laissant mon esprit vagabonder comme chaque fois que j'étais submergé par ce fluide reposant. Je descendais au fond de la mer et regardais l'astre qui faisait dans ondulations sur l'eau avant de remonter. Des poissons bleus tournoyaient autour de moi. Je fis quelques figures dans l'eau comme à mon habitude, et pris la position de l'étoile de mer, me laissant porter pas les courants et le visage caressé par les rayons du soleil. Je décidais enfin de nager, et je m'aperçus que le ponton était occupé, je m'approchais, en nageant sous l'eau et le contourna, et réapparu de l'autre côté.

- " J'étais sure de te trouver là. "
- " Tu me suis maintenant ?" Lui répondis-je avec un léger sourire.
Peter se tenait debout, les bras croisés sur sa poitrine me rendant mon sourire, et vint s'assoir les jambes dans le vide.
- " Tu ne devrais pas être en train de t'entraîner ? " L'interrogeais-je.
- " Je fais une pause, je suis debout depuis l'aurore. Tu fais quoi ? "
- " La vaisselle . Tu veux m'aider ? "

On rit.

- " Non mais sérieusement, tu veux venir ?"

Il fit la mou en signe de réponse négative. Je lui tendis mon bras droit pour qu'il me remonte comme il l'avait fait durant cette soirée spéciale. Il se mit accroupi pour pouvoir plus facilement me tirer, mais après qu'il se soit penché pour attraper mon bras je le tirais vers moi et il n'eu pas le temps de comprendre ce qu'il lui arrivait qu'il était déjà dans l'eau.

- " Ce n'était pas une question ! " Riais-je quand il reprit ses esprit.
Il me fit une grimace et s'empressa de me couler.

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___Nous étions assit sur le sable fin, attendant que l'on sèche.

- " Tu sais je voulais m'excuser, pour hier..."

J'avais enfin réussi à lui dire.

- " On n'en parle plus." Répondit-il avec ce sourire que me fit rougir. " C'est quoi?" Demanda Peter, ses doigts tenant l'un des anneaux que je portais autour de mon cou.
- " Tu aime?"
- " Oui."

je retirais délicatement la chaîne:

- " Ça ouvre plus de choses que tu ne le crois." Lui dis-je mystérieusement en passant la chaîne autour de sa nuque.
- " Merci!" Souffla-t-il.

J'étais à présent très proche de Peter, je pouvais sentir son odeur, un mélange de citron, de rose poivré et de verveine. Mon coeur fit une dératé et s'emballa; les lèvres du jeune garçon s'approchaient dangereusement des miennes. Seulement quelques millimètres nous séparaient à présent et cet écart diminuait un peu plus chaque seconde...


A suivre... =>
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Zoey-M à dit :

@Correon: Tu veux dire parle là sue tu as déjà été face à face avec une célébrité ?

Oui, l'an dernier j'ai eu la chance de rencontrer Jake Lloyd, celui qui jouait Anakin Skywalker dans l'épisode 1 de Star Wars. J'ai lui ai un peu parlé mais j'avais beaucoup de mal à ne pas bredouiller, surtout que je devais causer anglais. Je te dis pas le désastre !...
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franchement tes chapitres sont juste magnifiques ^^ et si tu veux lire les autres chapitres de ma fiction je peux te les envoyer ^^ ( pour Zoey-M)vu que tu m'avais donner de bons conseils ^^ d'ailleurs merci ^^ sinon pour les autres je viens de publier le premier chapitre sur le forum ^^
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on veut la suite

Only Aslan can save you
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OH mon dieu c'est trop bon !!!!

«Je suis dans le camp d'Aslan même s'il n'y a pas d'Aslan à sa tête! Je vais vivre en Narnien autant que je le pourrai, même s'il n'y a pas de Narnia du tout!» -Puddlegum
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LA suite ces magnifique

Mon enfant, dit le Lion, je te raconte ton histoire, pas la sienne. À personne n?est racontée une autre histoire que la sienne

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